J’avais depuis plusieurs semaines l’idée de travailler sur les questions liées aux soins palliatifs, et consubstantiellement, à celles qui touchent à la fin de vie. La presse se fait d’ailleurs largement écho des questions liées à l’euthanasie, au droit à mourir dans la dignité à la faveur de dossiers emblématiques comme celui échouée au Conseil d’État qui concerne Vincent Lambert (lire ici pour en savoir plus). À la faveur du congrès national des associations pour le développement des soins palliatifs, congrès que j’ai eu l’honneur d’animer à Perpignan à l’automne dernier, j’ai pu prendre la mesure de la complexité de ce dossier, mais aussi des réductions sommaires qui sont opérées dans les médias en général.
En caricaturant, ainsi, qui ne serait pas pour l’euthanasie serait forcément quelqu’un de rétrograde voire inhumain. Pour dépasser ce constat simpliste, j’ai eu la chance d’avoir l’autorisation de suivre un service qui se consacre aux soins palliatifs dans une clinique de Perpignan. Je peux ainsi suivre le quotidien du service, à mesure de mes disponibilités, pour tenter, non de répondre aux questions posées, mais bien d’en explorer tous les tenants et aboutissants.
Une première publication, sous forme de petit objet multimédia est prévue avant l’été sur le site d’un hebdo français.